Voilà, c’est le dernier soir. Les collègues sont sans doute sortis se souler pour fêter le départ mais comme je ne suis pas invitée, je passe la soirée à finir de ranger mes affaires et nettoyer l’appart’. De toute façon, je suis plutôt fatiguée. Aujourd’hui a presque été la plus longue journée puisque je suis partie juste avant 19h. Comme je suis une nana sérieuse, je termine proprement tous mes dossiers et j’anticipe même certains problèmes que nous n’avons pas encore vus mais qui vont arriver dans le mois qui vient. Et comme TdC et Apple vont aussi passer le relais à on-ne-sait-pas-encore-qui, il vaut mieux laisser le plus possibles de choses écrites pour 1/ les aider 2/ éviter qu’ils disent qu’on a mal fait notre job ;-p
Il y a aussi des sujets sur lesquels on ne fait pas confiance à ce qui nous a été dit et qu’on vérifie avant de partir... au cas où... Le problème c’est qu’on a quasiment toujours raison de se méfier ^^; Hier encore j’ai trouvé un joli tas d’incohérences dans des documents pourtant officiels qu’on nous citait en exemple. Du coup, TdC est content de pouvoir clouer le bec à ses interlocuteurs devant le Big Boss. Ça va lui faire tout drôle de ne plus m’avoir sous la main pour lui faciliter la tâche ;-p
Je ne sais pas ce qu’il va devenir, il est curieusement discret sur le sujet. Mais il en sait presque plus que moi sur ce que je risque de faire en juin. Il a été contacté ce matin par le responsable du poste pour lequel on vient de présenter ma candidature. Comme notre collaboration s’est globalement bien déroulée (ce qui n’était pas gagné à cause d’un passif de 2004 que je garderai toujours quelque part en tête ;-p), je pense que son estimation de mes compétences sera juste et assez impartiale. C’est marrant, d’ailleurs de relire ce post, 3 ans et demi plus tard. Il y a des points sur lesquels il est resté le même : toujours la tête pleine d’hypothèses plus ou moins farfelues, toujours aussi rapide à oublier qu’il ne travaille pas seul ("nous" ne fait pas partie de son vocabulaire alors que "je" est l’un de ses mots préférés) et surtout, toujours aussi bavard -__-. Par contre, comme il a compris qu’il lui serait plus profitable de me laisser ma liberté de mouvement, j’ai eu le droit de traiter certains sujets comme je l’entendais. Et il a appris à me faire suffisamment confiance pour aller défendre mes propositions. Il a également réussi à me tenir presque au courant de tout... après que j’ai passé un certain temps à le harceler pour avoir les infos au fil de l’eau plutôt qu’en tas une fois tous les 36 du mois. Bizarrement, je crois qu’il va un peu me manquer ^^ . Du moins en attendant que je sois suffisamment immergée dans un nouveau service avec de nouveaux TdC à caresser suffisamment dans le sens du poil pour pouvoir bosser tranquille. Car c’est juste de cela qu’il s’agit : gérer au mieux les susceptibilités de chacun pour pouvoir faire sa place au soleil sans trop se contorsionner.
Allez, plus qu’une "trente-cinquaine" d’années à tirer avant la retraite! ;-p

PS : le titre, c’est parce que j’ai vu la dalle sous laquelle il repose avec sa femme Chimène en visitant la cathédrale de Burgos dimanche dernier.