Les fous du volant
En France, on critique souvent la façon de conduire des parisiens, des lyonnais, des marseillais... les espagnols sont sans conteste un condensé des trois réunis! La meilleure preuve qu’ils se comportent n’importe comment un volant entre les mains : tous les WE les journaux TV font un sujet sur les morts sur la route avec images des restes de véhicules (en général si abimés qu’on ne reconnait ni le modèle ni la marque) et comparaison du nombre de tués/blessés par rapport à l’année précédente. Et les chiffres n’ont pas l’air de baisser malgré les radars de plus en plus nombreux aussi bien en ville que sur autoroutes (Madrid vient d’ailleurs d’équiper sa rocade de 16 "nouveaux" radars). Par endroits le contrôle de la vitesse se fait même par hélicoptère mais ce flicage permanent ne semble pas troubler les automobilistes qui continuent allègrement à rouler à 150km/h ou plus là où la limite est 100 ou 120 (OK, le big boss fait du 190 sur nationale mais c’est parce qu’il attend toujours le dernier moment pour aller prendre l’avion ^^)
Il n’y a pas que la vitesse qui soit dangereuse en Espagne, le comportement des conducteurs l’est tout autant. Par exemple, un gros 4x4 qui roule sur la voie de gauche de l’autoroute doit ralentir car une voiture est en train de doubler un camion (elle a, bien sûr, déboité au dernier moment, c’est la grande mode ici). Le chauffeur, mécontent, fait de grands appels de phare pour qu’on lui dégage le passage, puis se colle au pare-choc de son gêneur qui, placide, fait comme s’il ne voyait rien (p’tet qu’il ne voit effectivement rien si les rétros sont dans le même pack d’options que les clignotants ;-p). Finalement, impatient, le 4x4 double par la droite... puis il se rabat à gauche et donne un brusque coup de frein avant de repartir à fond! Comportement puéril et dangereux mais les hispaniques ont le sang chaud et la colère facile, notamment sur la route. En ville, il ne semble pas que la priorité à droite existe aux croisements, c’est en général le plus culotté qui s’impose!
Autre élément des plus perturbants pour les conducteurs français : le fait de devoir très souvent prendre à droite pour tourner à gauche, soit dans une contre-allée sur les axes de moyenne importance, soit carrément dans une sorte de semi rond-point avec feu rouge. Les espagnols jugent sans doute trop dangereux de couper directement la route aux gens qui vont dans l’autre sens. Ils résolvent d’ailleurs aussi ce problème en multipliant les rues à sens unique si bien qu’il faut fréquemment contourner tout un pâté de maisons pour retomber sur la voie où l’on voulait s’engager.
Enfin, l’espagnol moyen a besoin, pour garer son precieux carrosse, de deux fois plus d’espace que n’importe quel parisien. Ici point de manœuvre en crabe pour s’insérer au chausse-pied entre deux pare-chocs qu’on n’hésitera pas à toucher plus ou moins délicatement à de multiples reprises. Non non ! On s’étale et tant pis si la quasi inexistence des places de parking gratuites oblige l’autre à passer un quart d’heure chaque soir à chasser l’emplacement libre parfois jusque fort loin de son appart’. Parce qu’en bas de l’immeuble, outre les véhicules critiqués ci-dessus, il faut prévoir un espace taille XXL pour les multiples poubelles de tri sélectif (note perso : faire un article sur le sujet) et un autre pour le petit muret entourant les nombreux arbres sensés ajouter une touche de nature dans la rue bétonnée qui longe les voies ferrées! Un rapide calcul m’a permis d’estimer que sans verdure ni containers et avec un peu plus d’altruisme (de civisme?), on pourrait plus que doubler le nombre de voitures en stationnement. Mais comme disait Apple quand il était en France "je ne peux rien dire, je ne suis qu’un(e) étranger(e)" ^__^,
Il n’y a pas que la vitesse qui soit dangereuse en Espagne, le comportement des conducteurs l’est tout autant. Par exemple, un gros 4x4 qui roule sur la voie de gauche de l’autoroute doit ralentir car une voiture est en train de doubler un camion (elle a, bien sûr, déboité au dernier moment, c’est la grande mode ici). Le chauffeur, mécontent, fait de grands appels de phare pour qu’on lui dégage le passage, puis se colle au pare-choc de son gêneur qui, placide, fait comme s’il ne voyait rien (p’tet qu’il ne voit effectivement rien si les rétros sont dans le même pack d’options que les clignotants ;-p). Finalement, impatient, le 4x4 double par la droite... puis il se rabat à gauche et donne un brusque coup de frein avant de repartir à fond! Comportement puéril et dangereux mais les hispaniques ont le sang chaud et la colère facile, notamment sur la route. En ville, il ne semble pas que la priorité à droite existe aux croisements, c’est en général le plus culotté qui s’impose!
Autre élément des plus perturbants pour les conducteurs français : le fait de devoir très souvent prendre à droite pour tourner à gauche, soit dans une contre-allée sur les axes de moyenne importance, soit carrément dans une sorte de semi rond-point avec feu rouge. Les espagnols jugent sans doute trop dangereux de couper directement la route aux gens qui vont dans l’autre sens. Ils résolvent d’ailleurs aussi ce problème en multipliant les rues à sens unique si bien qu’il faut fréquemment contourner tout un pâté de maisons pour retomber sur la voie où l’on voulait s’engager.
Enfin, l’espagnol moyen a besoin, pour garer son precieux carrosse, de deux fois plus d’espace que n’importe quel parisien. Ici point de manœuvre en crabe pour s’insérer au chausse-pied entre deux pare-chocs qu’on n’hésitera pas à toucher plus ou moins délicatement à de multiples reprises. Non non ! On s’étale et tant pis si la quasi inexistence des places de parking gratuites oblige l’autre à passer un quart d’heure chaque soir à chasser l’emplacement libre parfois jusque fort loin de son appart’. Parce qu’en bas de l’immeuble, outre les véhicules critiqués ci-dessus, il faut prévoir un espace taille XXL pour les multiples poubelles de tri sélectif (note perso : faire un article sur le sujet) et un autre pour le petit muret entourant les nombreux arbres sensés ajouter une touche de nature dans la rue bétonnée qui longe les voies ferrées! Un rapide calcul m’a permis d’estimer que sans verdure ni containers et avec un peu plus d’altruisme (de civisme?), on pourrait plus que doubler le nombre de voitures en stationnement. Mais comme disait Apple quand il était en France "je ne peux rien dire, je ne suis qu’un(e) étranger(e)" ^__^,
Ecrit par Kch, le Lundi 7 Avril 2008, 20:30 dans la rubrique "Blabla españa".