Je ne suis décidément pas quelqu'un de sociable. Après une semaine en montagne avec sept autres personnes puis trois jours avec divers membres de ma famille, j’avais besoin de passer du temps seule chez moi sans voir ni parler à personne.
"On" m’a conseillé de profiter de mes derniers moments de congés pour sortir, aller au resto (un grec vers Saint Michel ou un falafel dans le Marais). Mais je n’aime pas assez manger pour être tentée. J’ai même repoussé de 24h le moment d’aller faire des courses pour reremplir le frigo et j’ai passé mon après-midi d’hier à diminuer la pile de linge à repasser en écoutant le Requiem de Mozart qui contrairement à ce qu’on pourrait croire a toujours été pour moi une musique plutôt gaie.
"On" m’a envoyé des choses à lire, à écouter. "On" m’a demandé d’émettre un avis dessus, de les retravailler. Mais ce n’est pas facile pour moi qui n’ai aucune imagination ni l’âme (ni la culture) d’une littéraire. Ce travail va donc me prendre pas mal de temps. Pourtant je trouve l’idée stimulante, intellectuellement parlant, même si ça ne me ressemble pas du tout de m’imposer un truc qui n’est pas dans mes habitudes et pour lequel je ne me sens aucune prédisposition particulière [je demande par avance l’indulgence du jury pour la qualité de ce qui sera fourni et pour le délai que cela prendra ^^].
"On" m’a aussi parlé d’un "petit mot" à mettre sur mon blog. Hier ça ne voulait pas sortir mais aujourd’hui, après deux coups de fils d’une demi-heure chacun avec des amies dont je n’avais pas eu de nouvelles depuis quelques mois (un appel émis et un autre reçu), je sens que mon coté "animal sauvage" est en train de perdre du terrain. Lundi, tout sera rentré dans l’ordre et j’affronterai sans trop de problème le rituel "alors ces vacances, c’était bien?" des collègues. En attendant je savoure mes dernières heures de liberté en solitaire et quoi qu’"on" en pense, c’est une chouette fin de vacances ;-p