Hier, quelques heures avant la proclamation des résultats, je me demandais dans quel état d’esprit pouvaient être les deux candidats en lice. A quoi pense-t-on quand on attend de savoir si la majorité des habitants d’un pays ont voté pour que vous soyez leur représentant pendant plusieurs années ou s’il vous ont préféré votre concurrent(e)?
Et au moment où l’on vous dit que c’est VOUS qui êtes élu(e), quelle réflexion traverse votre esprit en premier?
"Youpi j’ai gagné, je suis le/la plus fort(e), je les ai tous n...!"
"Ça y est, mon nom restera à jamais dans l’Histoire!"
"Bon, il faut que je reste calme devant les caméras, si je jubile trop, ça va faire celui/celle qui se la pète comme ces couples de beaufs qui ont gagné au Loto et qui friment devant leurs voisins parce que maintenant ils ont un home cinema dans leur salon et une nouvelle cuisine toute équipée comme on n’en voit que dans les magasines de déco d’intérieur"
"Mon Dieu, vais-je être à la hauteur de la tâche qui m’attend?"
Ok, je rêve. Les gens qui se présentent à une élection (quelle qu’elle soit d’ailleurs) sont forcement intimement persuadés d’être faits pour le poste qu’ils briguent. Pourtant, comme décrocher le baccalauréat, être élu n’est pas une fin en soi, mais bien un commencement. C’est maintenant qu’il va falloir retrousser ses manches et mettre en application tout ce qu’on a raconté durant des mois de campagne. Je sais, je rêve encore.
Mais bon, depuis hier soir, j’ai plus que ça ;-p