Le petit moulin qui tourne… encore
Pendant un mois, j'ai vécu pour mon boulot. Entre le collègue absent et non remplacé, le petit nouveau à former, les demandes des clients de plus en plus "portnawatesques", je n'ai compté ni les heures ni les litres de sueurs! En fin de semaine dernière, ça a dû finir par se voir parce que mon responsable est venir me dire qu'il fallait prendre du recul, relativiser et surtout apprendre à ne pas répondre à 100% de l'objectif dans les délais sans quoi on avait le double à faire pour la semaine suivante.
Du coup, mon cerveau a tellement bien intégré le concept que depuis, je redors (presque) comme un bébé sans rêver à mes dossiers ni me réveiller avec un noeud au ventre.
Pourtant je sais que tout cela ne durera qu'un temps parce que ma p... de conscience professionnelle s'est juste mise en hibernation le temps que je récupère. Même quand on me demande de produire de la merde en tube, j'essaie de faire un gâteau au chocolat (j'adore la métaphore culinaire pour causer de mon job parce que si j'utilise du vocabulaire technique, le lecteur lambda va "y capter un beignet"© <- encore de la bouffe mais là, ce n'est pas de moi d'où le "c" dans un petit rond ;-p).
Le concept "c'est le client qui a veut ça, alors on ne répond sans supplément parce que de toute façon il ne saura pas l'apprécier", je ne peux tout simplement pas. C'est peut-être que je ne suis pas faite pour ce métier, en fin de compte.
Le problème c'est que je ne vois actuellement pas ce que je pourrais faire d'autre... à part trouver un milliardaire à épouser! ^^; Comme je n'en ai pas parmi mes relations, je me console en me disant que je n'ai pas de gros besoins ni d'ambition professionnelle démesurée et que si je finis "caissière à Mammouth", ce ne sera pas un drame. Au moins, j'aurai le temps de réfléchir à LA question (digne du bac philo) qui me titille l'intellect de façon récurrente : "Rien peut-il être considéré comme quelque chose?"
Du coup, mon cerveau a tellement bien intégré le concept que depuis, je redors (presque) comme un bébé sans rêver à mes dossiers ni me réveiller avec un noeud au ventre.
Pourtant je sais que tout cela ne durera qu'un temps parce que ma p... de conscience professionnelle s'est juste mise en hibernation le temps que je récupère. Même quand on me demande de produire de la merde en tube, j'essaie de faire un gâteau au chocolat (j'adore la métaphore culinaire pour causer de mon job parce que si j'utilise du vocabulaire technique, le lecteur lambda va "y capter un beignet"© <- encore de la bouffe mais là, ce n'est pas de moi d'où le "c" dans un petit rond ;-p).
Le concept "c'est le client qui a veut ça, alors on ne répond sans supplément parce que de toute façon il ne saura pas l'apprécier", je ne peux tout simplement pas. C'est peut-être que je ne suis pas faite pour ce métier, en fin de compte.
Le problème c'est que je ne vois actuellement pas ce que je pourrais faire d'autre... à part trouver un milliardaire à épouser! ^^; Comme je n'en ai pas parmi mes relations, je me console en me disant que je n'ai pas de gros besoins ni d'ambition professionnelle démesurée et que si je finis "caissière à Mammouth", ce ne sera pas un drame. Au moins, j'aurai le temps de réfléchir à LA question (digne du bac philo) qui me titille l'intellect de façon récurrente : "Rien peut-il être considéré comme quelque chose?"
Ecrit par Kch, le Mardi 28 Novembre 2006, 22:16 dans la rubrique "Blabla principal".