Lettres de vacances - Jour 1
Salut S., F. et D.!
Je sais que vous étés réunis depuis hier soir mais c'est aujourd'hui que les choses sérieuses commencent! J’espère que vous avez beau temps!
Ce matin, en le levant, a 6h, j'ai pensé a vous. J’ai du allumer dans la cuisine, il ne fait déjà plus aussi jour qu'en juillet. Êtes-vous déjà éveillés? F. peut-être, pour préparer le café. Je t'admire de te lancer ainsi dans l'intendance pour un séjour de 20 personnes!
A midi aussi j'ai pensé a vous. Je mangeais du taboulé dans le parc en face du bureau, il faisait gris et j'écoutais le souffle du vent dans les platanes. Que mangez-vous? Sans doute une salade préparée en commun dès hier soir. J’aimerais tellement être parmi vous. J’aurais pu si je m'y étais prise plus tôt. Mon inscription a été refusée car fin avril le quota de femmes était déjà atteint. J’espère que SV. a réussi à compléter l'équipage car cela me ferait mal de savoir que je n'ai pu participer alors qu'il restait une place. Et puis une femme c'est toujours mieux que personne, même si ça n'a pas la capacité physique d'un homme.
Si les choses avaient tourné différemment, j'aurais même pu faire le séjour avec M. Dans ce cas, bien sur, je n'aurai fait pas votre connaissance en juillet, mais je suis sure que nous nous serions bien entendus quand même.
Bientôt 15h, si le temps est beau vous avez du prendre le temps d'une sieste avant d'affronter le parcours technique concocté par S., le "cow-boy Marlboro aux yeux clairs", pour vous (re)expliquer le maniement de la joëlette. Ça n'a l'air de rien comme ça, de monter sur une grosse pierre pour en redescendre au milieu d'un pré mais quand vous êtes dans un pierrier en pleine montagne, il vaut mieux savoir quoi faire!
J’ai l’impression de perdre mon temps, dans ce bureau trop climatisé, 8h par jour devant un écran d’ordi. Je n’aime pas débuter un nouveau poste l’été. On se pose plein de questions mais il n’y a personne de compétent pour vous répondre. "Je suis en congés, je prendrai connaissance de votre message à mon retour", "Votre message n’a pas pu être délivré, la mail box de cette personne est overquota"…
Je sais que vous étés réunis depuis hier soir mais c'est aujourd'hui que les choses sérieuses commencent! J’espère que vous avez beau temps!
Ce matin, en le levant, a 6h, j'ai pensé a vous. J’ai du allumer dans la cuisine, il ne fait déjà plus aussi jour qu'en juillet. Êtes-vous déjà éveillés? F. peut-être, pour préparer le café. Je t'admire de te lancer ainsi dans l'intendance pour un séjour de 20 personnes!
A midi aussi j'ai pensé a vous. Je mangeais du taboulé dans le parc en face du bureau, il faisait gris et j'écoutais le souffle du vent dans les platanes. Que mangez-vous? Sans doute une salade préparée en commun dès hier soir. J’aimerais tellement être parmi vous. J’aurais pu si je m'y étais prise plus tôt. Mon inscription a été refusée car fin avril le quota de femmes était déjà atteint. J’espère que SV. a réussi à compléter l'équipage car cela me ferait mal de savoir que je n'ai pu participer alors qu'il restait une place. Et puis une femme c'est toujours mieux que personne, même si ça n'a pas la capacité physique d'un homme.
Si les choses avaient tourné différemment, j'aurais même pu faire le séjour avec M. Dans ce cas, bien sur, je n'aurai fait pas votre connaissance en juillet, mais je suis sure que nous nous serions bien entendus quand même.
Bientôt 15h, si le temps est beau vous avez du prendre le temps d'une sieste avant d'affronter le parcours technique concocté par S., le "cow-boy Marlboro aux yeux clairs", pour vous (re)expliquer le maniement de la joëlette. Ça n'a l'air de rien comme ça, de monter sur une grosse pierre pour en redescendre au milieu d'un pré mais quand vous êtes dans un pierrier en pleine montagne, il vaut mieux savoir quoi faire!
J’ai l’impression de perdre mon temps, dans ce bureau trop climatisé, 8h par jour devant un écran d’ordi. Je n’aime pas débuter un nouveau poste l’été. On se pose plein de questions mais il n’y a personne de compétent pour vous répondre. "Je suis en congés, je prendrai connaissance de votre message à mon retour", "Votre message n’a pas pu être délivré, la mail box de cette personne est overquota"…
Même si ces lettres ne seront jamais envoyées, c’est à vous, S., F. et D., que je vais écrire tout au long de cette semaine, parce que si physiquement je serai à Paris, ma tête et mon cœur se promèneront à vos cotés dans les Pyrénées.
Ecrit par Kch, le Lundi 18 Août 2008, 23:50 dans la rubrique "Blabla principal".