Si le précédent post a été mis en ligne de bonne heure dimanche matin, c’est parce que j’avais décidé de me lever dès potron-minet pour m’en aller visiter du pays. Autoroute vers Madrid déserte bien évidemment puisque c’est le moment où les espagnols rentrent se coucher après avoir passé la soirée du samedi à boire et à danser (parait-il parce que je n’ai pas encore testé ^^). Du coup, 1h15 plus tard et 140km plus au sud, j’avais l’impression d’être la seule âme vivante dans les ruelles d’Avila. J’ai d’ailleurs eu du mal à mettre la main sur un autochtone suffisamment éveillé pour m’expliquer où se trouvait l’office du tourisme qui n’était plus à l’endroit indiqué dans mon guide. Heureusement que les petits vieux, quelle que soit leur nationalité, ont conservé l’habitude d’assister à la première messe (ou acheter le pain et le journal mais comme il n’y avait rien d’ouvert j’en doute)!
Le seul inconvénient des plans c’est qu’ils n’indiquent pas le dénivelé! La vieille ville d’Avila, non contente d’être pavée, est en forte pente donc quand on la parcourt en tous sens comme je l’ai fait en 2 heures on est bien content, ensuite de reprendre la voiture pour rallier Segovia, à une soixantaine de kilomètres à l’est. Et là, surprise, il y a AUSSI des raidillons et des escaliers partout! Vous me direz qu’il est logique que des villes fortifiées soient implantées en hauteur pour augmenter leur "imprenabilité" mais bon... je n’y avais pas réfléchi avant.
J’ai donc passé un dimanche culturel ET sportif ^__^
Cela dit, je ne regrette pas du tout ma journée : il a fait un temps superbe (alors qu’il a plu à Valladolid), j’ai réussi à éviter presque tous les touristes (sauf pour la visite de l’Alcazar de Segovia mais en plein milieu d’après-midi c’était impossible de faire autrement), pris des tas de photos qui ne rendent pas trop mal (va falloir que je rachète une carte mémoire si je continue à ce rythme), pique-niqué au soleil sur la charmante placette dans un quartier tranquille (aaaaaaaaahhh, les gazouillis d’oiseaux, rien de mieux pour aider à la digestion!), visité la cathédrale gratis parce que la messe venait de finir et que le guichet n’était pas encore ouvert mais la porte si (hihi, en fait je ne m’en suis rendue compte qu’en ressortant parce que des gens faisaient la queue). Et quand j’entends mes collègues dire qu’ils ont (encore) fait la tournée des bars jusqu’à pas d’heure vendredi soir, qu’ils se sont levés à 19h pour remettre ça samedi, je suis encore plus satisfaite de faire ma vie de mon coté!
Oui, parce que l’excuse de certains d’entre eux c’est "j’aime pas faire les choses tout seul"... oh, les pov’ chéris, ils ont peur ou quoi? Ce sont tous de grands garçons pourtant! Et puis il n’y a qu’à proposer... comme ils le font si facilement pour aller se souler ;-p
En tous cas, en ce qui me concerne : fin de semana chachi (chouette WE)