Je pourrais faire une tartine "3615 mes états d’âme" puisque c’est la mode du moment mais qui a envie de savoir que j’écoute le dernier album de James Blunt en boucle et que ces mélodies me font monter les larmes aux yeux? Pleurer ne sert pas à grand-chose. Surtout quand il n’y a pas de raison valable.
Alors, parlons plutôt d’autre chose.
Enfin, je vais continuer à parler de moi, mais autrement. A cause d’un site sur lequel je suis tombée il y a quelques temps, en prenant des nouvelles de Mony et Seb.
Il semblerait que mon prénom m’aille bien (ou l’inverse?) :
- "Votre tendance naturelle à vous intérioriser est très grande. Cette tendance est le plus souvent amplifiée par l'exposition précoce à des difficultés […] qui vous ont appris que toute parole n'était pas bonne à dire. De ce fait, vous éprouvez beaucoup de peine à exprimer vos pensées et vos désirs. Ce détachement apparent, cette réserve certaine sont souvent interprétés par les autres - mais à tort - comme de l'indifférence ou de la sécheresse de coeur."
Si je ne dis pas souvent le fond de ma pensée, c’est pour ne pas choquer car j’ai souvent un avis différent de la majorité de mes interlocuteurs. Du coup, les conversations sont souvent superficielles mais comme rares sont les personnes avec qui j’ai réellement envie de discuter de sujets sérieux, ce n’est pas un problème. Et avec celles-là, je sais que je peux être moi-même et cela me suffit.
- "Votre façon d'être concrète, c'est avant tout d'être lucide. […] Votre force réside précisément dans votre détachement. Il y a toujours une distance entre vous et ce que vous vivez, entre vous et ce que vous désirez."
Rêver ne sert pas tellement dans le monde où nous vivons, à part si l’on est maso. Ne pas trop s’attacher aux choses, ne pas attendre trop des gens permet d’avancer sans souffrir plus que nécessaire. Il y a des jours où j’aimerais être encore une enfant insouciante dans un monde immuable où tout est beau et bon mais ça ne dure jamais très longtemps (lucide ET réaliste).
- "Vous avez le goût de la fortitude morale, et vous ne vous supportez pas faible ni même vulnérable. C'est votre façon à vous de vous imposer une discipline, souvent dans la rigueur et dans la raideur."
Je ne vois pas comment on pourrait vivre sans discipline. Y a plus grand monde qui pense ça à notre époque, surtout depuis qu’"imposer" est devenu un verbe politiquement incorrect mais on peut difficilement interdire l’autodiscipline, n’est-ce pas ?
- " […] Vous avez le sens profond du devoir. Bien souvent vous faites plus que ce qui est attendu de vous, dans un domaine ou dans un autre."
Alors ça, ce serait plutôt à mettre du coté des défauts parce que je passe régulièrement pour une poire, surtout au taf où mon credo est "si tu une tâche à accomplir, fais-la de ton mieux ou ne la fais pas du tout". Et à cause de cette foutue autodiscipline évoquée plus haut, je m’efforce de rendre tous mes dossiers complets et dans les temps même si cela m’impose (<- oui encore!) de faire des heures supp’ non payées... parce que le p'tit Nico est le seul à être payé - 140% - plus pour bosser plus (si tant est que ce soit possible vu qu’il se charge déjà de tout à la place de ces petits camarades du gouvernement qu’il a juste dû engager pour ne pas se sentir seul en conseil des ministres).
- "On peut toujours compter sur vous, car vous n'avez qu'une parole et savez faire preuve d'une discrétion absolue. On trouve en vous une amie sûre et fidèle, une personne dont la loyauté est à toute épreuve."
Plusieurs personnes m’ayant choisie pour confidente, je suis obligée de reconnaître que c’est plutôt vrai aussi (bon, d’un autre coté, je connais des filles qui portent le même prénom que moi et qui ont un caractère totalement différent...)
- "Votre plus grand défaut est sans conteste votre esprit de critique exacerbé. Votre langue, vous l'utilisez souvent comme une épée acérée pour combattre tous les travers imaginables du genre humain. Vous trouvez toujours à redire à tout. Vos remarques sont brutales, acerbes, et vos critiques se révèlent d'une rare causticité. Sans être foncièrement misanthrope, vous n'aimez pas beaucoup les hommes, peut-être parce que vous êtes exceptionnellement douée pour percevoir leurs défauts et leurs faiblesses. Votre pessimisme très agressif peut soulever d'importants obstacles ou de nombreuses inimitiés sur votre chemin."
Ok, la prochaine fois qu’on me dira que je suis moqueuse, je pourrai répondre que c’est la faute de mes parents parce qu’ils ont choisi un prénom qui m’incite à la raillerie! Et puis, ce n’est pas vrai que je n’aime pas les hommes, je les supporte mieux que les femmes :-p Avoir la critique facile et virulente me porte, effectivement, souvent tort mais cela fait partie intégrante de ma façon d’être et lorsque j’essaie de gommer ce trait de caractère j’ai l’impression de perdre une partie importante de moi.
Je ne pense pas que tout ce qui précède vienne du prénom que l’on m’a donné mais plutôt de l’éducation et des expériences qui m’ont forgées. Une chose est sure, ce sont des qualités et des défauts que je reconnais comme miens et avec lesquels j’avance tant bien que mal dans la vie. Tout comme mon prénom, je ne les changerais pour rien au monde car sinon je n’aurais plus d’identité.
PS 1 : y a un copyright sur les guillemets du titre, mais j’ai oublié qui l’a déposé ^^
PS 2 : et pour me changer les idées sombres du début de la soirée, j’écoute la BO de Lord of the Rings (d’ailleurs la prochaine fois que je fais un papier sur commande, faudra que je cause d’Aragorn...)